Je ne sais pas si bien des gens sont comme moi, mais quand je lis, je ne peux me conformer à un chapitre par jour. Je ne suis pas disciplinée. Déjà que dans ma vie de tous les jours, y a tant de choses à faire que devoir oblige, que, lorsque je prends un livre, je le dévore.
Par contre il me faut l’aimer. Sinon, je ne le lirai pas.
Oui je me goinfre. Comme une affamée d’histoire qui me sort de la mienne qui est trop sage, trop clean.
J’ai fait ça avec les livres de mon auteure favorie Marie Laberge. Une auteure d’ici. De mon Québec Natal. Non, je ne suis pas fan de Michel Tremblay. Pas que je n’aime pas cet auteur, il ne m’accroche pas.
Et là je suis à découvrir un autre auteur de chez nous. Un auteur qui ne semble pas l’avoir facile et qui démontre que chez nous on ne peut pas vivre de son art si on ne sort pas des sentiers battus. C’est dommage, parce que Mario Bergeron vaut Marie Laberge en émotions, en rire, en expression. Ses personnages sont super attachant débordant de leur vérité et de foncer pour vivre ce qu’ils sont.
Je reviendrai parler de ces livres que je découvre avec plaisir et que je me délecte comme j’ai l’habitude de le faire, en me goinfrant comme une cochonne d’histoires de personnes qui s’efforcent de dépasser le temps dans lequel ils vivent pour devenir se qu’ils sont. Ceci non sans heurts.
J’ai lu le petit train et là je lis Perles et Chapelets. Pure merveille. Je ne m’en lasse pas et je me suis arrêtée quelques minutes pour venir écrire ce billet auquel je tenais temps.
Si seulement les gens pouvaient s’arrêter pour lire des livres plus réalistes sous une histoire de fond d’une époque qui jadis à fait frémir les plus vieux comme ce l’est encore en notre début de siècle, croyant que les jeunes d’aujourd’hui sont les seuls à vouloir briser une époque qui n’est pas la leur. Si vous saviez que chaque génération doit se battre pour se démarquer, et qu’en plus dans le siècle dernier deux guerres ont changées les mentalités plus que les revendications d’aujourd’hui vous comprendriez que vous ne faites que répéter à votre manière les mêmes comportements d’une jeunesse passée que vous méprisez et que la suivante méprisera la vôtre. Ce n’est que le juste retour des choses.
Plus que ça change, plus que c’est pareil. N’est-ce pas ?
Allez, je vous laisse. Un livre m’attend et j’y coure avec plaisir. Un échappement à une vie que je ne peux encore changer mais qui un jour cela arrivera. Parfois, il faut que de la patience.
Bonne journée à vous tous.
Krikri.
PS: Je me dois d’ajouter, ce qui aurait été un grand manquement, ma saga favorite qui n’est pas Québécoise et que j’ai relue plus d’une fois… est LES GENS DE MOGADOR. À chaque relecture, j’y retrouve la meme ardeur, le meme plaisir …. Cette histoire est un classique de la littérature française dans toutes nationalités.
Voilà, il fallait que je le dise.
Là c’est vrai… À la prochaine chers amis internautes.
Bises Amicales.