Femme Perdue

Je tente d’écrire
Une ligne ou deux,
Mais soupire

Je tente d’exprimer
Ce qu’est l’enjeu
Mais raté

Rivage
Mirage
Orage
Image

Des mots Que des mots
Comme dirait Dalida
Pour expriner les maux
Qui pleurent au creu de mes bras

Marre de parler inutilement
Marre de croire sottement
Que le coeur se libère
Que j’exprime ma misère

Foutaise simplement foutaise
En vérité mon coeur est perdu
Il ne sais vraiment plus
Je crois qu’il me niaise

Tantot il va sans souffrance
Il jubile il danse
Tantot il rage il pleure il cri
N’acceptant pas cette vie

Regardez moi voudrait il dire
Oui j’existe, Je suis vivant
OUI regardez moi je respire
Encore je puis être aimant

Ma tête lui rétorque hilare
Qu’il est sot et dangereux
Alors il se referme le peureux
Et s’isole baissant le regard

Voici ma complexité
Mon âme et mon esprit
Se disputent l’enjeu de mes pensées
Je suis fichu c’est ainsi

Liée au passé
Désabusée
L’avenir futile
Est Inutile

Christiane/Krikri ma Puce

Une larme

Une larme
N’est pas une arme
Une larme
N’est pas un drame

Une larme
C’est le coeur
Qui rame
De douleur

Une larme
C’est la peur
De l’âme
De perdre son bonheur

Une larme
C’est la vie
Qui sans vacarme
Éloigne le mauvais esprit

Une larme
N’est rien sans toi
Une larme
Se meurt entre tes doigts

Une larme
Laisse place au présent
Une larme
S’éteint doux doucement

Une larme
C’est le grain de la paix
Une larme
C’est la vie sans regret
Une larme
N’est pas une arme
Une larme
N’est pas un drame

Une larme….

Un pavé d’explications

Comme j’étais ronde
Lorsque je t’ai mis au monde
J’étais si grosse mon homme
Je roulais comme une pomme

Tu n’as pas idée qu’avec toi
C’était différent
Et je n’avais pas idée moi,
Que ce le serait tout autant

D’un enfant qui dormait ses nuits
Je me suis vu debout à l’infini
Pleurant que tu dormes quelque peu
Pour qu’enfin je me repose une heure ou deux

Compter sur ton père
C’était pas son devoir de mère
J’avais voulu des enfants
À moi à être les deux parents

J’ai donc assumé
Espérant encore pauvre allumée
Qu’il finirait par aimer ce rôle
D’être fier d’être père. Quelle Folle

Lui être responsable?
C’était impensable
On a déménager si souvent
Fuit tant de logements

Et pour comble j’ai eu foi
Qu’un autre enfant ferait sa joie
Vraiment, quelle, mais quelle Idiote
J’ai été une vraie et stupide sotte

Sotte d’avoir voulu croire
D’avoir eut des brins d’espoir
Que cet homme indifférent
découvrirait le bonheur d’être parent

Et j’en ai eu des promesses
Sous des faux gestes de tendresse
Où les caresses en disaient longs
Sur ses bonnes intentions

Car ivrogne il était
Alcoolique à jamais
Et un jour j’ai compris
Qu’il n’était pas l’homme de ma vie

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Je t’aime Maman

J’aime pas ce que la vie a fait de toi maman
Toi une femme si forte, qui fonçait partout
Te voilà réduite, à une chaise roulante,
À un rein qui fait des siennes
Au diabète qui vient accompagner tout ça
Sans compter ce que je ne dis pas.

C’est pas normal ça maman
Tu mérites plus que de finir au fond du trou
De voir ta vie toujours aussi chiante
Depuis ta naissance
Tes parents t’ont abandonnée
Ton homme t’a ignorée après t’avoir mis enceinte
Alors que tu ne savais rien de la vie.
Chez les soeurs où on t’a jeté à cinq ans
On apprend pas ce qu’est la vie de femme
Pas au début des années 60

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En vérité…

En vérité

Je suis,
Le miroir de mon passé
Le tiroir de mes souvenirs
Le journal de mes envies
Le coffre de mes blessures

Je suis
Ce passé lointain
Qui hier me souriait
Qui hélas, appartient à jadis
Au dernier soupir éternel

Je suis
Ce passé qui m’a brisé
Hurlant de ne pas mourir
De ces débris maudits
Qui ont percé mon armure

Je suis
La folie de mes reins
L’éclat obscur et muet
D’un espoir aux prémices
Sans lune et sans ailes

Je suis
Le néant
Le vide
La noirceur
La maitresse d’un rêve échoué
L’amante d’un puits san fond

En vérité
Je ne suis RIEN

Krikri ma Puce

Je te fais le serment

Je te fais le serment
De ne jamais plus
Te parler du passé
De laisser derrière
Tout ce que nous avons vécu

Oui, Je te fais ce serment
Pour pouvoir garder
Cette amitié si chère
Qui me tient tant à coeur
Oui, je te le promets

J’aimerais tellement retrouver
Cette complicité amicale
Pour parler de tout et de rien
Sans être coincée et effrayée
Des mots qui pourraient être dits
Ou plutot écrits

Oui, je te le promets
Que jamais plus
Je ne ferai allusion à ce nous
D’un passé si loin
Qu’il n’a plus aucune importance

Sauf, si, bien sur
Tu en parle le premier
Là, tu auras fait le premier pas
Sache, que d’être ton amie
Est pour moi un prévilège
Que je protègerai de toute mon âme.

Je te le promets,
Tendre ami.

 

Krikri ma puce

Simplement la vie

Hier
Éphémère
Aujourd’hui
Déjà fini
Demain,
Au creu des mains

Pourtant

Hier
Était l’enfer
Aujourd’hui
Total ennui
Demain
On en sait rien

Seulement

Hier
C’est un repère
Aujourd’hui
Encore penser à lui
Demain
Cet unique refrain

Maintenant

Hier
Le laisser derrière
Aujourd’hui
Espérer en la vie
Demain
Que tout ira bien

Simplement la vie.

Krikri ma Puce

Ce bien si précieux

Sais tu de quoi j’ai envie ?
Non, pas être dans ton lit.
Être simplement dans tes bras
Sentir ta chaleur
Ta généreuse tendresse
Sentir l’harmonie
De nos deux coeurs
En paix et heureux
De vivre cette douceur

Non, ce n’est pas la fougue
Que je désires.
Seule le plaisir
D’être près de toi
Si merveilleusement lovée
Sans rien exiger
Juste, être là
Toi et Moi
Simplement
Main dans la main
Sans plus
Si tu savais,

Ho oui, si tu savais combien
Cette tendresse me manque
Le reste je m’en fous tellement
Parce que sans Elle
Il n’y a plus rien
Que du vent et la solitude

Si je parvenais seulement
À revivre un tel moment
Je serais, la plus heureuse des femmes
Juste un moment de tendresse
Avec toi mon ami
Qui un jour m’a fait découvrir ce bien si précieux

Krikri ma puce

Guérir de ces moments

Je peux être ton amie maintenant,
Même si en dedans
Ça fait mal encore autant
Pourtant,
Je sais pertinemment
Que dorénavant
Si je veux aller de l’avant
Qu’il faut, que j’agisse autrement

Je sais, oui Vraiment,
Qu’en partageant
Ces doux instants
Que lentement
Mais surement,
Tel le soleil levant
Tout en me souvenant
Que j’avancerai vers le couchant.

Qu’ainsi tout doucement
je parviendrai assurément
À guérir de ces moments
Qui sont toujours un manquement
Dans mon coeur ardent
Frissonnant
Des temps
Où nous deux étaient qu’un amour brûlant.

Krikri Ta Puce

Pour Elles

Qu’importe le ciel bleu
Le soleil et la chaleur
Si le froid en mon coeur
Me fait mourir peu à peu

Oui que m’importe toute cette beauté
Si éphémère
Depuis que l’enfer
A envahit mon âme brisée

La vie est belle, enfin c’est ce que l’on dit
Pourtant
Je me sens si vide en dedans
Comment puis-je imaginer que c’est ainsi

En dedans il n’y a que douleur
Vide et souffrance
Je me nois à la surface
Tant que le poids me meurt

Elle m’emporte
Et qu’importe
J’en ai plus qu’assez
De cette médiocre réalité

Mais pour elles
Je résisterai
Oui pour elles
Je m’accrocherai