La vie est parfois amie ou ennemie. Parfois complice ou bourreau.
C’est pas évident de vivre dans un monde ou la corruption, la perfection, la performance dominent. Et si on ajoute la guerre bien là on a la cerise sur le sundae.
Si j’écris cela, c’est que souvent dans ma vie j’ai vu la vie comme une ennemie. Simplement parce qu’elle était dure, misérable et sans grand changement.
On croit aisément à 15/20 ans que l’on est invincibles. Que nous allons facilement passer les épreuves comme on surmontent des obstacles aux olympiques. La différence, c’est que la vie on a pas apprit à comprendre comment elle nous envoutait pour ensuite mieux nous abandonner dans la souffrance.
Que la mort semble être plus apte à nous soulager pour ne plus avoir à souffrir comme on peut souffrir au fil des années qui s’écoulent tel le ruisseau qui devient un rapide et ensuite une suite infernale d’événements qui nous dépassent.
Pas évident de passer au travers de l’alcoolisme d’un partenaire, de la tromperie d’une personne avec qui tu vis, ni de vivre un avortement pas forcément voulue mais qui semble la solution la plus apte à limiter les dégats de Notre vie. Pas facile n’ont plus de réaliser que nous avons des problèmes avec certains de nos enfants, juste parce que nous ne sommes pas compatibles avec eux. On tente de faire de notre mieux mais eux ne comprennent pas. Pas tous.
Et ensuite, vient bien souvent dans la vie des gens une rémission. On croit qu’enfin que tout est possible on projète à nouveau dans le futur. On fait des projets qui nous semblent les bons. Pour encore découvrir que nous sommes dans la galère jusqu’au cou.
La merde à meilleur odeur parfois.
On tente de se relever mais la vieillesse aidant, la maladie entre en ligne de compte. On frappe le mur de l’incompétence. Déjà qu’avant on ne se sentait pas si compétente que ça, mais on faisait avec et on arrivait à faire ce qu’il fallait sans trop de problème, Mais là faut déléguer, en faire moins. Pas aisé je vous dirais.
Ce n’est pas une question d’orgeuil, mais une question de faire sa part sans aide. D’être quelqu’un dans le peu que nous sommes. Mais si la vie décide en plus de nous enlever le peu que nous possédons, bien c’est la débacle. L’arnarchie émotive. On se fait la guerre tout en comprenant qu’on n’a pas le choix. Qu’il faut faire avec. Devenir handicapé sans le paraitre n’est pas évident. Sans dire que l’être en apparence est plus simple. Que non.
Sincèrement, la vie n’est pas vraiment un cadeau. On ne l’a pas choisie et on fait avec. On doit l’assumer comme un cadeau que l’on nous offre et qu’on a rien à en faire. Ainsi pour ne pas blesser les gens qui nous aiment on fait mine que ça va. Jusqu’au jour où un autre moment de paix s’amorce dans notre esprit. Tout en sachant cette fois, que cela ne durera pas. Qu’il faudra surveiller les signes et faire bien attention de ne pas sombrer trop loin et ne plus en revenir. À moins que la vie ait décidé de nous quitter pour de bon sans que nous ayons eut à agir pour que cela soit.
Cette fois je me sens plus lucide. J’en ai fini des illusions. Et qui sait, peut etre parviendrais-je alors à me faire à l’idée que ma vie sera jusqu’à ma mort comme elle est en ce moment. Certes, elle semble belle de l’extérieur. Tous ceux qui saient se diront qu’elle se plein le ventre bien rempli. Que d’autres ailleurs en demanderaient beaucoup moins et qu’ils seraient comblés. Mais la vie ce n’est pas que l’apparence. Parce que l’humain de se suffit pas dans sa complécence. Seulement, on ne peut pas tout résourdre en un claquement de doigt. Non, il n’y a pas de baguette magique pour faire changer les choses. Ça aussi on l’apprend au fil des ans.
On apprend que des situations prennent des années à se résourdre avant de pouvoir retrouver un semblant de vie plus saine et plsu normale. Dans l’espoir que le pire ne soit pas découvert. Non, pas avant que tout soit réglé, conclu et derrière. Parce que là se serait en rajouter. Augmenter le stress, la peur, la honte et etc…
On apprend aussi à se satisfaire du peu que l’on a pour donner le meilleur. Enfin, j’espère que je donnes le meilleur de moi meme malgré ces épreuves qui ne lachent pas. Malgré cette vie de s’obstinner sur nous. Tout en sachant que tout fait un temps. Et là, je me dis que la misère a assez fait son temps que maintenant, c’est le temps du renouveau. D’une lumière positive pour que l’avenir soit meilleur.
Non la vie ce n’est pas un cadeau de Noel. On ne la choisie pas et il faut obligatoirement l’accepter. Il faut faire avec sans se faire trop d’illusions. Ainsi elle semblera plus plausible, Plus vivable.
Bonne journée/soirée à vous tous.
Christiane.
PS: C’est une vision personnelle.