Je suis tristounette aujourd’hui.
Je ne vais pas très bien. Ma santé m’épuise, mon moral s’étiole.
Qu’il me vient à l’esprit de tout abandonner pour m’effacer du web. Pour ne plus attendre un signe inutile, un geste qui ne viendra jamais.
Pourtant je m’efforce de garder le cap. De ne pas aller trop à la dérive. Parce que ce bébé ici, a toujours réussis à me garder sur la ligne droite. Il me retient de dériver trop loin et de perdre totalement le contrôle de ma vie.
La tête me tourne quand je pense trop à lui. Trop à cette attitude blessante et déchirante. La tête me tourne, de reconnaître ma défaite. De savoir, qu’il se fout de moi. Trop lâche pour aller au bout de la vérité et d’en dire les faits réels au lieu de trouver une excuse, certes valable, mais une excuse quand même à chaque fois qu’il m’écrit un léger petit mot pour s’excuser.
Une fois, deux fois ça passe… mais ensuite, ça devient douteux et plus il en ajoute une, plus je ressens son mépris à dire ce qu’il en est vraiment, me manquant totalement de respect. Alors qu’il disait d’être totalement honnête l’un envers l’autre.
Je suis à cran. Parce que ma santé s’en mêle. Mon amie la Fibro m’écrase le corps. M’assomme l’énergie qu’au point les douleurs sont pires. Ma fatigue est exténuante et constante. C’est qu’après la grande chaleur qui me demande plus de force physique pour tenir, la fraîcheur me relaxe trop.
Petit passage à vide. Je remonterai surement. Seulement à quel prix ? J’en gagne en cynisme et en ironie. J’en deviens à ne plus faire confiance. À douter avant même de connaître. Tricotant serré mes limites d’ouverture d’esprit.
Il me dira qu’il avait tant de problèmes qu’il n’avait pas le temps. C’est qu’avant il m’en parlait de ses problèmes. Voilà la différence qui fait comprendre que l’on est plus rien pour quelqu’un qui n’a pas le courage d’affronter la vérité. Lâche. Voilà se qu’il est. Et ça fait mal en dedans.
Et comme vous le voyez, ce n’est pas un poème qui s’exprime, je n’en ai plus la rime. Mais une prose en overdose. Un texte inutile et futile qui déraille mon âme et mon coeur.
J’ai donc fermé la porte. Sa promesse il peut se la garder pour mentir à une autre qui avalera ses mensonges lui faisant confiance comme je l’ai fait. Là, je ne baisse pas les bras, je me détourne tout simplement. Il a eut suffisamment l’opportunité de voir que moi aussi je souffre et qu’un signe aurait démontrer de la gentillesse et de la compassion. Et non du mépris et de l’indifférence. Là je sais comment il est. Égoïste et sans parole.
La route se poursuit, abandonnant derrière le sinistre personnage sans foi.
Krikri ma Puce.