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Au Nom de la Raison

Posté par Krikri Ma Puce le 4 août 2012

   Une autre page de mon histoire à tourner.  

   Terminé ce chapitre allongé, qui depuis un certain temps nuisait à mon intelligence et à mon moral.

   Il faut que je tourne cette page. Sinon, je serai une vieille sacoche asséchée bien plus tôt qu’une vieillesse en devenir dans le temps. Quoiqu’à 50ans (pas encore) ce n’est plus la petite jeunesse d’antan. La bedaine qui pend et pas que ça, je vois assez claire pour ne pas me faire accroire des sornettes.

   Je dois assumer ma vie. Ne plus regarder derrière. Que devant avec les avantages possibles et non les misérables rancoeurs du passé qui rongent encore mon âme et mon cœur. C’est que certaines fautes ne sont pas aussi simples à oublier malgré le pardon accordé. Enfin, en quelque sorte.

   Par contre, quand il n’y a plus d’avenir merveilleux à rêver, et surtout à espérer, il faut avoir le courage d’affronter la vérité et de faire face à la réalité et non plus de se leurrer et de vivre en fausse harmonie avec soi-même.

   S’illusionner ne mène nul part. S’accrocher inutilement retient la suite des choses à se poursuivre et nous demeurons à stagner sans parvenir à faire quoi que ce soit de bien.

   Vouloir s’obstiner à se souvenir d’un partage illusoire d’une manière virtuelle, ne donne pas l’essence pour mieux vivre le présent avec toutes la bonne volonté que l’on pourrait offrir. Certes, si les choses avaient été autrement, se battre aurait été LA chose à faire.

   Mais quand la situation est morte et bel et bien du passé, parce qu’aucune réponse venant du lointain ne vous rejoint, il faut savoir reconnaître quand il faut lâcher prise pour ne pas mourir intérieurement. Même si, une part de nous s’éteint devant cet autre échec plus douloureux que les précédents.

   Je voulais croire. Mais cela ne mène à rien.Si ce n’est que de vivre des rancoeurs encore plus amères et de plonger dans un désespoir qui creuse le puits asséché, tombant tête première dans ce dernier, sombrant ensuite dans le néant du mépris de ce que je serai devenue. C’est-à-dire, une femme amère, acariâtre et toujours à tout critiquer, n’ayant que cela à faire de sa petite vie minable que j’aurai construite de ma propre énergie négative.

   Alors qu’accepter ma vie, telle quelle est et la vivre au mieux, n’attendant plus rien d’elle, même pas la simple et belle tendresse pour enfin percevoir mon avenir plus reluisant que l’est mon présent, fade et triste à mourir, est la seule solution pour sortir de mon amertume et de mes frustrations.

   J’en ai assez de souffrir l’impossible. De mourir la douleur du cœur qui me plonge dans le désir intense d’en finir. Oublier la femme aux besoins de tendresse et d’amour charnel dans une union aux mêmes désirs et besoins commun.

   Par contre, Écrire, voilà ce que je dois faire. Mon ultime vérité. Mon ultime échappatoire à la monotonie de la vie qui sera mienne si je ne me bats pas avec les armes disponibles et non avec les armes illusoires d’un rêve inventé.

   Je vais construire mon avenir sur ce don, même à 50ans quand on l’a ça demeure toujours. Ceci ne m’a jamais abandonné, c’est moi qui l’ai fait pour vivre des histoires qui m’ont totalement blessée, déchirée, anéantie, brimée.

   Maintenant je vais poursuivre cette voie, avec mes enfants en équilibre. Lui qui vit ici, suivra. Il a fait ça toute sa vie. Sans jamais avoir le courage d’affronter la réalité. Vivant dans un monde qu’il croit toujours comme avant. Malgré que nous ne vivons comme frère et sœur depuis belles lurettes.

   Les rêves, appartiennent à ceux qui sentent l’avenir entre leurs mains. Qui parviennent à espérer ardemment que tout peut arriver. Alors que moi, je n’y crois plus. Pour moi, c’est fini. Je n’ai que l’écriture comme amie. Comme soutien moral et compagnon fidèle.

   Mon espoir par contre, mon unique, est de ne pas être invalide. Je ne le suis pas encore. Dieu merci. Parce que j’ai une santé débilitante. Par mortel certes, mais qui amoindrie mes capacités. Et ce, sans que personne ne le voit. Alors on me prend aisément pour une paresseuse. Tant pis à ceux et celles qui s’attardent à de telles bêtises. J’ai cessé de vouloir démontrer Ma réalité.

   Mais, ce que je sais, c’est que je ne veux pas devenir un monstre où la colère et la haine sont mes uniques sources d’existence pour regarder les êtres humains avec mépris et suffisance me croyant supérieure à tout le monde. Je ne veux pas perdre mon coté bon enfant. Alors il ne faut pas que je me détourne de ma nature pour devenir ainsi. C’est pourquoi, qu’il me faut regarder devant et faire avec ce que je possède et non ce que j’aimerais. Parce que ce que j’aimerais, n’existe pas pour moi. Sauf mon amour pour l’écriture et mes enfants.

   Ainsi, je ferai rêver par mes écrits. Je rêverai quelque peu par mes propres histoires inventées. Mais jamais je ne deviendrai une femme sinistre au regard froid et au cœur de pierre. La vie est trop belle pour la noircir par cette méthode dérisoirement morbide.

 

   Krikri ma Puce. C.Labrèche.

Publié dans 04-Un peu de moi | 2 Commentaires »

La Vérité

Posté par Krikri Ma Puce le 4 août 2012

Tu n’étais qu’illusion
Qu’un faux jeton
Sans véritables intentions
Jouant avec mes émotions

 

Folle, je ne le suis pas
Tes mensonges, gardes les pour toi
Une fois la poupée brisée
Tu l’as mise de côté

 

Voilà ce que j’étais
Pour toi, juste un sale jouet
Jeté ensuite aux déchets
Sans aucun regret

 

Même si tu dis le contraire
Tes manières
M’ont démontrées la vérité
Celle d’un menteur invétéré

 

Qui ne pense qu’à lui
Se jouant d’autrui
Maintenant, je sais
Que jamais
Tu m’as aimé
Voilà la vérité.

 

Adieu bel amant
Adieu mauvais garnement

 

Krikri Ma Puce

Publié dans 001-Editorial, 06-Mes écrits, Poemes | 3 Commentaires »

Jaillira l’Espoir

Posté par Krikri Ma Puce le 4 août 2012

Il ne faut pas que je m’affole
Mon inspiration s’étiole
Une rose noire
Aux effluves de désespoir
Dessine dans mon imagination
Des esquisses de déraison

 

Souvent sans les parfums de la douleur
De la peur
Et de la rancoeur
Tout sombre dans la terreur

 

Terreur du vide
La plus perfide
Jusqu’au moment
Magique du temps
Où l’étincelle
Déploie ses ailes

 

De l’âme surgit la lumière
D’un cœur sans barrière
Qui éclaire enfin
La route de mon destin

 

Il faut juste attendre
Et doucement prendre
Dans ce temps d’incertitudes
Accompagné d’une large dose de lassitude
Cette superbe rosée
Aux embruns de nouveauté

 

Surtout, ne pas dépasser
La mesure bafouée
Et me surprendre
À apprendre
Qu’il faut aller de l’avant
Au nouveau soleil levant

 

Surtout me faire confiance
Sur cette nouvelle route
Et faire abstinence
Des multitudes doutes

 

Ainsi jaillira l’espoir
Des ténèbres illusoires
D’une imagination hallucinée
Aux rayons fertilisés
D’espoir démesuré
De désirs inespérés

 

Ne plus souffrir hier
Ne plus pleurer la misère
Mais sourire l’avenir
Parfumé de nouveaux souvenirs

 

Krikri Ma Puce.

Publié dans 06-Mes écrits, Poemes | 2 Commentaires »

 

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