Fou rire incontrolable

Je ne suis pas de nature à rire des gens. Me disant que l’on a pas choisi d’être bien ordinaire avec un gros nez ou des grosses oreilles. Et que l’on a pas tous les moyens de se payer une chirurgie.

Seulement, je dois admettre que ça m’arrive… et parfois dans des moments où cela se s’y appretent pas. Enfin, que rien ne disposait à ce que cela arrive.

Je vous donne mon exemple.

Hier soir j’écoutais les nouvelles à la télé. un moment donné, je vois un homme plus vieux que moi, qui aurait dû avoir les cheveux gris. Et là, le choc. Incapable d’écouter se qu’il disait, je riais. RIAIS. Tellement que je me suis presqu’étouffée.

Sur sa tete l’homme avait une coiffure si absurde que cela sautait aux yeux qu’elle était fause ou si bien empesée dans le fixatif et d’un brun foncé si uni, que cela aussi dénotait sur la réalité.

Sincèrement il faisait vraiment dur ainsi afffublé. Le pauvre.  Rire autant ça m’a fait du bien. Heureusement, il ne sait pas qu’il a été ma cible pour atténuer l’excès d’ennui et de stress.

Mais imaginez vous votre grand-père avec une coiffure si empesée et d’un noir de jais si intense que cela vous laisserait sans voix avec peut-etre l’envie de retenir un énorme fou rire juste par respect pour lui…

Non, là je ne tiendrais pas. Vraiment pas.

Et vous, cela vous arrive-t-il de rire ainsi envers quelqu’un qui bien sur sans parler de rire d’une personne avec un handicap ou avec des facultés amoindris. Là je ne crois pas que ce serait sympa de le dire.

Bisous les amis/ies.

Krikri.

Oratoire St Joseph (4)fin.

Nous voici pour le dernier tome de cette balade à l’Oratoire.

Enfin pour certains et pour les autres, bien revenez ce sera toujours là pour être admirer. (sourire)

Ici ce sera sommaire, mais suffisant pour que vous compreniez…

Une fois sorti du Chemin de Croix nous retournons à l’intérieur parce qu’il y a encore à voir. Évidemment, je n’aurai pas pu tout vous montrer, parce que la Chapelle du bas il y avait une messe et les musées étaient fermés. Je sais, je l’ai dit au début dans le premier tome. Seulement, je me dis que certaines personnes arrivent sur cet article et n’auront pas vu les autres tomes…. à la fin ils sont ajoutés si jamais cela vous dit de voir du début.

Donc, nous retournons à l’intérieur pour monter au sommet. Il y a une chapelle sous

le Dome. C’est superbe, quoique plus épuré. Et d’un coté cela fait du bien. Sauf, que c’est très sombre. Peu de vitraux et la lumière n’est pas très forte. Ce qui donnera des photos sombres ou assez réussis avec PSP… Heureusement que je l’ai lui.

De départ vous voyez des panoramas qui montrent l’escalier du haut plongeant vers le bas… C’est superbe! Vous y voyez aussi la première chapelle qu’a fait construire St

Frère André pour St Joseph. Elle est vraiment petite. Juste un peu plus grande qu’une chapelle de Procession. Et au dessus, on peu voir où dormait Frère André à cet époque. Au dessus de la Chapelle dans une pièce très exégue.

Ensuite quelques poses extérieur pour revenir à l’intérieur de la Chapelle du sommet.

Oui, si vous vous posez la question. L’accès à cette petite chapelle est au sommet. Ne pas oublier que nous sommes sur une montagne. (sourire) Le Mont-Royal.

Je suis assez contente de moi avec ces photos qui au départ étaient pas très claires. Je parle de celles qui peuvent vous paraitre sombres. Elles étaient encore plus pire que ça.

Et voilà, nous redescendons pour aller à la boutique où plusieurs Icônes des St sont en ventes. Ici on me voit près d’un mannequin qui ressemble à St Frère André…

Amusant…. Et j’en ai profité, tout juste avant que la pluie se mette à tomber, m’étant dit que c’était magique d’avoir pu tout voir avant celle-ci, pour partir une fois qu’elle s’est mise à devenir plus qu’une petite bruime.

Hey non, pas beaucoup de ciel bleu vers la fin. Seulement, on ne peut pas toujours avoir le beau temps quand on fait une sortie. L’important, c’est ce que cela nous a apporté dans notre âme et notre esprit. Ce fut une superbe journée.

Krikri Ma Puce.

En sursis

Je suis au neutre

Aujourd’hui je ne sais plus si j’avance ou si je recule.

Je suis vidée de mes sourires d’hier, vidée de mes larmes affectives.

Je ne sais plus qui je suis. Je vais sans trop savoir si je suis sur la bonne voie. Je me sens ni triste et ni joyeuse. À croire que depuis je sais que l’on peut etre dans le bonheur et que le malheur se construit hypocritement sans rien laisser paraitre, je n’arrive plus à retrouver cette confiance, que bientot je vais retrouver ma joie de vivre.

C’est fou comme ces derniers coups m’ont détruite, blessée plus que des coups au ventre. C’est ma colonne qui est brisée. Elle ne veut plus reprendre comme jadis le chemin de la droiture. La confiance n’est plus.

En la vie je veux dire.

Je ne possède plus cette douce naïveté qui donne la légèreté d’aller de l’avant.

Là sans dire que je recule constamment, je n’arrive plus à avancer avec l’impression de mordre dans la vie.

J’ai plus la sensation d’attendre la prochaine morsure de celle-ci qui encore une fois frappera par surprise. Au moment où je m’y attendrai le moins. C’est pour cela que je suis toujours aux aguets comme sur un champ de mines. En sursis …

Oui voilà, je suis en sursis. En sursis de la prochaine bombe qui tombera dans ma ville faussement fortifiée.

C’est exactement le mot. Mon coeur, mon âme et mon esprit sont en sursis. Malgré le progrès de ma guérison, je ne peux plus aller de l’avant la tête baisser. Je suis dans l’attente du prochain drame. Je sais, c’est idiot, mais là, ma tête me fait agir ainsi.

Celle-ci à mit un frein à mon émerveillement.

Je ne crois plus.

L’espoir d’un avenir heureux, pleinement heureux, je ne l’ai plus. Je me suffis maintenant avec ce qu’il y a en sachant que jamais je ne réaliserai mon rêve. D’autant plus que je sais que les rêves sont mensongés. Qu’Ils semblent être l’absolu alors qu’en vérité une fois que l’on croit l’avoir atteint, tout est différent. Parce que le rêve se nourrit de la réalité et non pas de l’éphémère de nos attentes.

J’ai peur parfois de sombrer encore vu la médiocrité de ma vie. Vue la médiocrité de ce que je suis. Une femme sans éducation, sans diplomes, qui perd la mémoire, qui souffre physiquement et qui se sent paresseuse à cause d’une ‘Maladie’ qui s’amuse à me donner des misères.

Oui je suis en sursis. Épuisée de ce combat perpétuel qui exige beaucoup de mes forces.

Bon maintenant assez les jérémiades. Presque 6 heures du mat. Il fait encore noir, mais je dois aller préparer le lunch de ma belle Isa. Et ensuite vers 6,heures 30 doucement la maisonnée va se réveiller pour une autre journée.

Oui, je suis perpétuellement sous une épée de Damocles. Je ne crois plus aux bons moments de la vie, qui dans votre dos se transforment en mensonges quand le drame nous tombe dessus.

Je suis si fatiguée de ce combat intérieur.

Christiane