Combattante Blessée…

au combat de la vie.

J’en suis.

Fortement touchée par toutes ces attaques provenants de partout.

Au début on se relève. Les blessures sont fortes mais guérissent vite.

Un temps vient où il faut plus de volonté parce que la vie on la trouve chienne à nous prendre trop souvent pour cible.

Et vient ce sentiment d’inutilité, parce que les blessures trop nombreuses on coupé le lien de pouvoir se relever et avancer. L’esprit ne veut plus. Ol n’a plus de raisons de vouloir croire et du coup, l’âme perd se qui la rendait si particulière. Elle devient vide. Elle a perdu cette particuliarité qui lui donnait son énergie, sa volonté, sa foi de croire et d’espérer.

Maintenant, ce corps à l’apparence solide, ressemble à un vase tellement recollé par tant de morceaux, qu’un rien pourrait le faire s’écrouler.

Oui un rien. Il suffit de peu et voilà que sa fin serait.

Tout ce vide et ces fissures sont remplie du manque profond de l’absence de ce qui donne aux gens la foi qu’ils sont des êtres exceptionnels. Qu’ils ont une véritable importance dans le coeur de quelqu’un. Et surtout dans l’ame d’Une Personne.

J’en suis là… Et aujourd’hui, c’est si douloureux de tenter de garder ces pièces jointes entre elles, malgré le vent de douleur et le froid du néant que…..je tente encore de m’accrocher à l’illusion ultime qu’encore je pourrais faire du mal si je m’écroulais sans possibilité de retour.

Je suis si fatiguée de me battre contre l’ouragan

Fatiguée de faire semblant que tout va bien.

Tout mon être frisonne de cette fragilité qui est mienne alors qu’en apparence je semble encore si solide. C’est que l’on me regarde de loin. Personne ne chercher à vraiment regarder.

Et lui….il est si loin, qu’il me voit comme un grain de sable inutile dans un univers sans importance. Je suis rien à ses yeux. JE ne suis plus rien.

Oui, je plonge vers le néant… Vers la fin de soi dans un monde où tout n’a plus d’importance, si ce n’est que de se noyer dans l’oublie.

Voilà comment je me sens aujourd’hui… et bien souvent d’ailleurs. Serait-ce suffisant pour que je parvienne à passer cette tempete intérieur sans tomber et m’éclater en morceaux. Encore une fois ?

Krikri…