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Entre Ciel et Terre

Posté par Krikri Ma Puce le 8 novembre 2010

On s’attendait à la fin hier.
Il n’est plus se qu’il était, l’enfer!
Un homme sur terre
Attendant le passage de l’au delà, misère.

Dur pour ceux qui l’entoure
Dur au jour le jour
Lui parler avec tendresse, amour
Sans un signe en retour

Le faire pour le libérer
qu’il puisse s’envoler
La certitude de cette liberté
Qui n’attend que le dernier souffle respiré

Le poulx, la peur et la délivrance
Peur de le voir partir, son âme en errance
Soulagé, terminer la souffrance
Ce voyage, unique en partance

Prière simple, d’un dernier geste
Murmurer avec tendresse
Ce dernier appel, que cesse
Cette attente, vers cette nouvelle adresse

Publié dans 06-Mes écrits, Poemes | 2 Commentaires »

Bientot

Posté par Krikri Ma Puce le 8 novembre 2010

Ce n’est pas toujours simple d’exprimer ce que l’on ressent. Surtout quand tu vis de loin ce qui se passe, retenant ton souffle pour ne pas briser la fragilité de ceux qui autour souffrent.

Non, il n’est pas simple de trouver les mots, les gestes qui d’une manière peuvent aider dans cette bulle qui met ceux en attente à part.

Je suis là, en retrait, restant chez moi avec les filles, la vie continuant certes, mais l’Épée de Damoclès suspendu sur ce fil si ténu. Chaque appel fait craindre le pire et la délivrance. Comme si odieux étions nous, Le soulagement de ne plus le voir souffrir, avec la peur que le regard d’autrui nous juge en se disant que dans le fond, en avoir fini avec tout ça était notre principale pensée.

Mais c’est plus que cela. Ça ce n’est que l’aperçu. Les coeurs souffrent. Les larmes coulent. La tete tente de garder le cap entre cette mer houleuse des émotions et du sang froid.

Je perçois leurs peines, leurs troubles, leurs peurs, leurs solitudes. De loin, en retrait, je ressens et ça me perturbe. Je suis tout autant en attente que le sont ces personnes si près de lui à ses derniers moments, toujours remit, offrant la douleur de croire et la douleur de la froide réalité.

On sait que le miracle ne surviendra pas.  On sait que la fin est éminente.
Mais quand?
Bientot surement. Quand un homme n’est plus que l’ombre physique de se qu’il a été. La fin est proche.

Partez en paix beau Papa.
Le ciel vous attend, comme le diraient les filles
Oui, le dernier grain du fil de Damoclès s’effiloche.
Et ce fil, suspend les coeurs….
Bientot…

Publié dans -Reflexions, 02-Ma Famille et..., 06-Mes écrits | Pas de Commentaire »

Y a des jours

Posté par Krikri Ma Puce le 7 novembre 2010

Y a des jours comme ça où on ne sait pas.
Le temps on s’en fiche
De l’heure aussi, meme si on la recule
Tout semble suspendu
Malgré que le temps file
File son oeuvre

Oui, y a des jours comme ça
Où après une nuit infinie
Le regard perdu
La tete lourde
Le sommeil ayant fuit
On se demande
Ce que nous somme réellement

Oui, y a des jours
Où la supercherie de la vie
Devient une évidence
Où l’on ne peut plus se cacher
Le voile tombant
La vérité éclatant

Y a des jours
Où le vide nous ratrappe
Le néant nous englouti
Sans savoir si ailleurs
On se repose enfin

Publié dans -Reflexions, Poemes | 1 Commentaire »

Au Village du Père Noël

Posté par Krikri Ma Puce le 6 novembre 2010

Non ce n’est pas une Arnaque!

Le village du Père Noel existe réellement!

Si si, il existe bel et bien. Dans le nord du Québec. Je vous assure.

On y est allé, et en été en plus. Comme quoi que le père Noel ne chôme jamais. Il est là bien sagement et nous attend. Surtout les touts petits. Parce que m’asseoir sur les genoux du père noel, bien bon… passons …(clin d’oeil )

C’est fou comme c’est beau en été le village du Père Noel. Il y a des activités à en dormir dans l’auto quand on s’en retourne à la maison. Mais pas …. le…conducteur.

Pauvre de lui ou pauvre elle! (petit rire)

Sérieusement, on y passe une journée magnifique. Des maisons thématiques où on découvre des secrets, la Chapelle en musique, Les glissades, sur tapis ou suspendu.

Une barboteuse, petite piscine pour les petits où les grands se trempent les pieds. Une piscine avec pédalo. Des jets d’eau comme des douches extérieurs sous les cannes de noel. Des petites voitures et plus encore.

En parlant de ces cannes de Noel géantes, là, nous avons rencontré, deux artistes de chez nous, Guillaume Lemay Thivierge et Marilou(p) Wolf qui encore aujourd’hui ils sont ensemble et sont papa d’un petit garçon né cette année le 25 Juillet. Ajoutant que Guillaume est aussi papa de la Petite Charlie que vous apercevez sur la photo avec nos deux filles. Comme quoi, le monde est petit!

Et en poursuivant, pas si loin, pour ceux qui viennent de loin, autant d’une autre région du Québec, d’une autre province du Canada, que d’ailleurs dans le monde, pas trop loin du village du Père Noel, il y a « Au pays des Merveilles » Je vous montrerai des images de là aussi. Enfin, si vous etes sages, (rire) Si vous me dites un petit quelque chose. Et pas seulement qu’un petit bonjour, mais un commentaire sur votre visite virtuelle, mmmm je verrai si je vous ajouterai des images pour vous le faire découvrir.

D’ailleurs, je vous réserve pour plus tard, la visite en Hiver au Village du Père Noel, et là, OUI c’est magique!… Notre voyage date de 7 ans, Toutefois, j’en ai encore la magie dans la tete…Un jour d’hiver où tombe la neige.

Et… Bien sur, le Père Noel est toujours là. Sinon, que serait un Village du Père Noel, sans le Père Noel ? Et ses Lutins circulent partout dans ce village aux plaisirs des enfants.

Maintenant à vous de regarder cet album où je vous fais découvrir cet endroit magique autant en hiver…. qu’en été.

PS… soyez indulgent pour les photos, ce sont des photos prisent avant l’avénement du numérique.

Sur ce, bonne visite Au Village du Père Noel.

Village Père Noel (été)
Album : Village Père Noel (été)
Vous verrez, le Père Noel, ne chome jamais
23 images
Voir l'album

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Pensée Déambulatoire

Posté par Krikri Ma Puce le 6 novembre 2010

Déambuler dans le Noir de l’humanité
Tel une aveugle aux yeux fermés
Est de se frapper aux murs de l’ignorance
Et de traverser les rues de la décadence

On ne voit pas, mais on sent
On ne voit pas mais on entend
Le monstre se dévoile
Soulevant ce voile
Du mensonge
et du songe

Écrire n’est plus que des mots
que l’on ajoutent pour faire beau
Mais des sons aux maux
Qui brulent la surface de l’eau

Je rencontre un trottoir d’immondice
De pas sans notion de justice
Juste des fumistes
Qui déclament ne pas etre égoïstes

Les rires sonnent faux
Irrisant la peau
de l’humanité
Aux rides plastifiées.

Oui, bernons nous
Fabulons tout
Croyons en ce fou
Venant de je ne sais d’où

Il connait la vérité
Toute la vérité
De cette hunanité
Trafiquée.

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A vos poèmes!

Posté par Krikri Ma Puce le 4 novembre 2010

Petit jeu sans prétention… Chaque personne qui passe ici et que ça lui tente, vient construire un poème somme toute banale avec des mots proposés et ce poème il va de soit, doir rimer.

Question de ne pas rendre ce petit jeu sans le véritable plaisir des mots.

L’exemple le plus simple est d’en faire un pour vous ce qui vous aidera à mieux comprendre.

Souris
Arbre
Monstre
Peur
Rire

Je me dois donc avec ces cinq mots proposés composer un petit poème de cinq vers.
Sur un arbre accrochée
Une souris effrayée
Regarde le monstre attiré
Par sa peur elle en est tombée
A la satisfaction d’un rire accompagné.

Donc, si cela vous agrez, voici les cinq mots que je vous propose et ensuite, après votre poème, à vous d’en proposer 5 pour le/la prochain/e participant/e

Prêt?

Auréole
Montagne
Asphalte
Roue
Assiette.

PS… Pas obligé que les mots proposés soient en ordre.

Bon poème!

Publié dans 13-En Vrac, Poemes | 4 Commentaires »

La beauté du temps

Posté par Krikri Ma Puce le 4 novembre 2010

La beauté du temps est-ce un reflet aperçu dans un miroir, sur une nappe d’eau, dans le brouillard d’une pensée, dans la solitude d’une pièce ?

Je ne pourrais répondre, parce que la beauté se définie par ce que nous aimons. Un regard tendre dans une glace, peut etre pour une autre personne une provocation dissimulé dû à un geste inaperçu de notre part.

Des larmes qui d’emblées nous semblent tristes, peuvent etre de colère vis à vis une réaction face à une situation et non de la tristesse. Meme si derrière la colère se cache la souffrance ressentie.

Regarder, éblouie, un beau ciel bleu, sans nuage, ne veut pas dire que tout est beau sous le soleil. Il y a bien des gens qui meurent en Haïti, dans des pays où la guerre coure sans s’arreter, des malades graves dans des hopitaux, des femmes et des enfants battus dans certaines maisons, des personnes agés maltraités, alors que oui dehors il fait beau.

Ainsi, la laideur, peut aussi cacher la beauté de l’ame de la personne sensible qui à dépeint cette laideur aux regards d’autrui, juste pour, signaler la vérité. Et celle qui ne voit que la beauté, être insensible à ce qui l’entoure.

La beauté n’est pas nécessairement ce que l’on croit au premier coup d’oeil.
Ni la laideur d’ailleurs…
Dis papa, pourquoi m’as tu giflé quand je me suis coupée avec ton rasoir quand j’étais enfant?

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Faire court

Posté par Krikri Ma Puce le 4 novembre 2010

Tiens, inspirée par une remarque amicale, me voilà à écrire ce texte qui en sommes sera court. Enfin, je l’espère pour lui. Sinon, je sais qu’il ne lira pas tout. Ce que je trouve dommage. Parce que quand on lit, et qu’on trouve un article intéressant, bien ça se lit tout seul. Sauf si bien sur, au départ on trouve cela déjà fastidieux de lire quelque chose qui nous semble pas si intéressant.

Alors ma question, quand vous tombez sur un article qui vous semble long au départ, abandonnez vous avant meme de savoir de quoi il en retourne? Ou vous dites vous, le titre m’attire, alors je lis sans me poser de question?

Donc, voilà, pour un article court, qui pour moi ne me convient pas véritablement, simplement, parce que j’ai la sensation de manquer d’arguments, que je ne suis pas convaicue donc pas convaincante, comme si ce que j’étais se résumait à peu de choses.

Voilà, voilou pour cet article baclé qui ne me ressemble pas, mais qui à quelque part est tout de meme un petit brin ressemblant.

Donc, faut il faire court, ou aller au bout de soit pour etres satisfait. Je crois que chaque personne est se qu’elle est et ne doit pas déroger à ça pour plaire. Si ce n’est qu’à prime abord à soi meme. Parce que de toute manière, on ne peut pas plaire à tout le monde.

Bises à toutes les personnes qui liront
Et petit clin d’oeil à la personne qui se reconnaitra.
Ceci écrit sans aucune rancune, juste avec un petit sourire espiègle.

Krikri ma Puce.

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Marre du féminisme!

Posté par Krikri Ma Puce le 4 novembre 2010

Marre d’entendre parler que le seul féminisme accepté est celui de la femme qui travaille, de la femme qui bosse dure et qui ne pense qu’à sa carrière.

Marre d’entendre que ce sont que ces femmes qui sont valoriser dans ce système où seule la performance compte.

Marre de sentir que cette masse de féministes frustrées ne présument que par cette manière de voir la femme libérée.

Oui, à une époque il fallait se battre, se relever les coudes  pour avoir le droit de vote, le droit de vivre comme on en avait envie, pour sortir de derrières les cuisines. C’était un mal par lequel il fallait passer pour que la femme revendique son droit d’etre un être humain à part entière et non qu’une chose qui subissait les volontés de tous les hommes et ce, meme de la religion qui percevait chez la femme que le droit d’enfanter. En plus qu’elle était rejetée dès qu’elles n’offraient pas de garçons. Sachant aujourd’hui que seul le mâle détermine le sexe de l’enfant.

Je comprends parfaitement, que la femme se sentait amoindrit que d’etre une machine à faire des enfants et qu’elle désirait voir le monde qu’autrement que par etre cette créature sans ame. Meme mourir alors que donner naissance en faisait mourir plus qu’une.

Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, ce monde occidental, c’est du passé ce genre de bataille à gros canon. Oui, car ces féministes, empechent les femmes d’etre la femme qu’elle désire en disant que celles qui veulent rester à la maison pour etre là pour les enfants, pour entretenir une maison et avoir plus de temps le w-e en famille, sont celles qui font reculer les droits de la femmes.

DÉSOLÉE mais je ne compatis pas à une telle mentalité qui réforme le droit de la femme de faire de sa vie se qu’elle désire vraiment pour ne pas faire chialer ces femmes frustrées. OUi elles sont frustrées. Sinon, elles accepteraient et respeceteraient le désir de ces femmes de vouloir rester à la maison de leur plein gré.

Ce n’est pas reculer, mais bel et bien avancer. Dans le sens de respecter les choix qui diffèrent de ce que ces femmes perçoivent. Ce sont à elles d’évoluer maintenant.

Chaque femme à le droit de diriger sa vie comme elle le souhaite. Qu’en déplaise à ces dames qui aujourd,hui, qui sont le résultat de la bataille à laquelle elles n’ont pas participés et revendiquent un droit qui ne leur appartient meme pas. Parce que la bataille de celles qui ne pouvaient voter, de celles qui dans les années 50 et avant, une fois mariées, ne pouvaient travailler ne les concernent plus. Celles des années 50, sont agées maintenant, à la retraite. Elles l’ont fait leur bataille et elles ont gagnées.

Laissez à celles de la femme moderne, ses batailles. Ses revendications. Celles de vouloir rester à la maisons dans le respect total de sa décision. Et non etre perçue comme une personne qui vit aux crochets de son partenaire.

La femme qui désire rester chez elle, est aussi féministe que les autres. Car aujourd’hui ce n’est plus une imposition mais une volonté propre. ET la liberté de la femme c’est ça, AVOIR LE DROIT DE CHOISIR. C’est rendu qu’il faut se battre pour etre respectée dans ce choix. Completement absurde!

Comme si maintenant la femme n’était qu’une machine à performer pour prouver qu’elle est comme un homme. Mais elle n’est pas un homme et ne le sera jamais. Sinon, elle ne serait simplement pas une femme.

Ainsi, la femme qui méprise celle qui reste a la maison, est aussi pire que les hommes machos qui ne voient la femme que derrière sa cuisinière. Car celles-ci ne voient la femme que comme un objet qu’elle veut diriger à sa manière et non la laisser vivre sa vie comme elle l’entend.

Oui j’en ai marre de ces femmes qui abaisent celles qui pensent autrement qu’Elles.

Marres de croire que je suis rien juste parce que j’ai resté à la maison pour donner à mes enfants une présence au retour de l’école. Au lieu du silence, d’une clé autour du cou et de la solitude. Oui je suis fière d’avoir été une maman à la maison et non celle qui est essouflée et qui ne sait plus par quel bout parvenir à terminer une journée. (meme si ma maladie me rend ainsi)

Moi je sais, que personnellement une telle cadence m’aurait tué. Etre à la course du soir au matin, pour moi, c’est trop. Avec de jeunes enfants en plus, NON! Au secours, 

Seulement je ne méprise pas ces femmes qui le font, je les respecte. Parce que ce sont leur choix. enfin en grande majorité. Parce que je sais foncièrement, qu’un certain pourcentage travail parce qu’elles n’ont pas le choix. Le besoin pécunier les font travailler à contre coeur. Donc, pas un choix véritable.

Alors, je me demande qui aujourd’hui est plus emprissonner dans ce besoin de consommation qu’a rendu cette performance absolu et ces biens que tous croient avoir besoins?

Pensez y. Qui est plus libre entre les femmes a la maison et celles qui travaillent?Alors mesdames les féministes absolues, La liberté n’est elle pas dans le choix d’etre ce que l’on désire et non pas devenir une personne qui n’a plus le choix de ses choix juste parce qu’une bataille jadis à donner les droits que nous avons aujourd’hui ?

Parce que ces acquis ne sont plus des revendications, mais juste des faits réels. Ainsi, notre époque, pour la liberté de la femme, ce sont d’autres batailles. Celles d’etre la femme que nous désirons. POINT à la ligne. Laissez notre dignité en paix. Nous assumons pleinement ce que nous sommes en toute liberté de pensée et de choix.

Pour conclure, laissez aussi aux hommes le droit d’etre un homme au foyer qui désire prendre ce role en toute liberté de pensée et de choix. Sans aucun mépris. Avec tout le respect qui lui ait dû. Après tout, la liberté c’est le droit fondamental d’agir comme on le désire, et non comme une majorité obtue voudrait nous voir agir.

Krikri ma Puce.

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Un cri du coeur

Posté par Krikri Ma Puce le 3 novembre 2010

Je suis une créature sans vie, sans position, si on ne veut plus de moi, soit on me jète carrément et si par bonheur la personne fait de la récuparition j’ai une seconde chance de vivre encore.

Mais avant, laissez moi vous raconter ma petite vie d’avec cette dame bien rangée, bien organiseé. Je vous jure, avec elle rien ne trainait. Tout avait une place. Sinon, c’était la panique la plus totale.

Tout tout tout avait une place bien définie. Sa sacoche, bourse, sac a main, qu’importe comment vous appelez ce truc qui se porte en bandoulière et contient tout ce qu’une femme peut transporter dans ce sac, elle, ma maitresse, avait tout placé en fonction de trouver se qu’elle voulait,  juste à un geste.

Avec elle, pas de renversement comme j’ai déjà vu de mes congénères qui subissaient un assaut constant de celles qui n’avaient pas d’ordre. Quand elle voulait ses clefs, La petite poche du coté gauche, ou droite, quoique rarement, elle me mettait presque toujours dans le meme sens sur son épaule et toujours, comme vous l’aurez deviné, sur la meme épaule. Donc, forécment, je regardais toujours vers l’avant. Mais qu’importait, cette poche avait un petit ruban rouge vin qui lui indiquait là où se trouvaient ces clefs, si par mégarde elle se trompait.

Pour son portemonnaie bien dans le centre, dans la partie extérieure, où un ourson miniature lui indiquait sa partie principale. Là dedans, en plus du porte monnaie, il y avait son portable/cell, sa petite trousse de maquillage de secours comme elle se plaisait à le dire, pour les retouche et sa brosse à cheveux ainsi que dans un contenant plastifié, sa brosse à dents.

L’autre partie, la voisine de la principale, contenait une trousse miniature de premier soin, un sachet de papiers mouchoirs, un carnet d’adresses et un carnet de notes ainsi qu’un stylo. Parfois un petit livre de poche.

Ce n’était pas tout. sa poche ventrale contenait sa carte d’autobus et sa carte de guichet de banque, et,  pour terminer ce tour d’un sac de femme bien ordonnée, son ipod était dans l’autre poche au ruban bleu qui regardait vers l’arrière.

Vous voyez, tout était bien ordonné. Aucune perte de temps. Aucun espace mal utilisé. Madame savait où elle allait.

J’étais fier d’elle.

Par contre, elle ne semblait pas bien m’aimer cette dame. Car je fus à elle très peu de temps. Un jour, elle transféra tous ces bien dans un autre sac et je me vis glisser dans une boite qu’elle porta dans un endroit où on donne ce que l’on ne désire plus. Pour elle je ne valais plus rien.

Ce fut l’horreur de me faire fouiller comme un vulgaire bandit. Toutes mes parties, les plus intimes, voire meme cette petite partie bien minuscule, cachée dans la poche centrale, cette femme qui venait de glisser ses doigts, découvris un billet de banque de 10Euros. C’était la première et la dernière erreur de ma dame bien rangée.

Diantre! Peut etre aurais-je aimé me faire déchiqueter, éventrer, assassiner,  que de subir ce qui m’arriva quand une jeune femme, prise d’un coup de foudre dans ce magasin d’objets usagés, au moins eus-je ça pour me réconforter, la voir si heureuse de me trouver. mais… hoooo quand j’y repense à cette manière cavalière de tout jeter dans MES compartiments sans trop savoir où elle mettaient SES objets hétéroclytes dès qu’elle m’eut tout à elle. Un véritable capharnaüm!

J’avais toujours le mal de mer. J’avais appris à savoir ce qu’était cette sensation étourdie d’etre toujours en mouvement et perturbée de l’être.

Sincèrement, si j’avais pu, j’en aurais pleuré. À chaque jour elle me renversait pour récupérer d’un soupir de frustration se qu’elle ne se souvenait plus où elle avait mit, soit son portable, son ipod, son livre de poche, son porte-clés,  sa monnaie éparpillée dans tous les ouvertures possibles, sa carte d’autobus et j’en passe. Elle me tapait dessus à chaque fois qu’elle s’en prenait à moi alors que la coupable c’était elle et non moi.

Qu’avais je à y faire moi, simple objet sans vie qui subissait inlassablement ces gestes misérables? C’est elle qui avait enlevé les repères qui identifiaient chaque compartiment ou poche si ça vous chante.

Un jour pourtant, elle fut heureuse de me retrouver. Tellement heureuse, qu’elle m’avait serré sur son coeur, très fort. Parce qu’elle m’avait perdu  et me retrouver au moment où elle ne s’y attendait plus, (je le sais parce qu’elle l’avait dit en me voyant,) elle avait ouvert l’une des poche en douceur, pour sortir deux choses. Une carte de voeux, celle qui je me souviens lui avait été offerte par son amoureux et dedans, le médaillon qu’il lui avait donné comme cadeau d’anniversaire.

À ce moment j’aurais aimé lui dire que lorsque l’on replaçait les choses au meme endroit on ne cherchait pas, mais, la voir pleurer de bonheur, m’aurait surement cloué le bec si j’avais eut le moyen de parler.

À partir de ce jour, je fus heureux d’etre à elle. Plus que la fierté, j’avais du bonheur d’être à son épaule, heuu sur ses épaules devrais-je dire, car elle pouvait me placer autant sur une que sur l’autre. Elle n’avait pas de préférence. En plus, je pouvais regarder devant comme derrière.

Bonheur que la dame bien rangée, distinguée, ne m’avait  jamais procuré et qu’elle n’avait jamais rien ressenti pour  m’avoir acheté et ensuite pour m’avoir possédé.

Là, j’étais comblé. Que je n’en voulais plus à cette jeune désordonnée de me tourner à l’envers pour voir si elle ne verrait pas se qu’elle cherchait pour je ne sais plus la combien de  fois.

En fait, je serais bien malheureux  maintenant si elle se débarraisait de moi.

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