Trouver la paix
Posté par Krikri Ma Puce le 14 novembre 2010
Je suis là ce matin à vouloir écrire cet article qui mijote dans ma tete. Un article sur une sensation qui vient à nous avec le temps face aux épreuves, aux gestes faits et mots dits et aux sentiments épurés.
Quand ont vit la colère, la frustration, on ne peut accepter ce qui se passe et ce que nous sommes à ces moments perturbateurs. On ne peut vivre pleinement et sereinement l’avenir parce que nous ne sommes pas au diapasion de l’Harmonie du temps.
Étrangement pourtant, la paix du coeur et de l’ame viennnent parfois, et simplement, lorsque nous sommes confronté à l’innéluctable, telle la mort. Avec elle, on ne peut pas négocier. Seulement, si nous avons le temps de faire nos adieux, de dire ce que l’on a pas toujours eut le temps et le courage de dire, on parvient, malgré la douleur de la perte d’un etre aimé, à parvenir à trouver la paix.
Dire ce que nous avions jamais osé avouer, accepter la mort sans la maudire, sont en soit des besoin essentiels pour qu’après on parvienne à laisser partir sans aucun regrets ou remords et savoir que la personne qui s’en va à ce dernier repos, ne souffrira plus.
On peut aussi, au travers ce temps alloué entre la vie et la mort d’un etre, parvenir à faire la paix aussi avec ceux qui nous entourent. Découvrir que la douleur que vivront ces proches, serait assez difficile, que nous parvenons à pardonner pour qu’enfin l’avenir puisse pour ceux qui resteront, être plus serein.
Là aussi, accepter que les gestes d’hier, demeurent dans le passé et ne viennent plus perturber l’avenir qui lui, est encore à construire. Ne plus en vouloir, ne plus maudire, mais seulement offrir ce pardon et le dire, pour qu’enfin, en nous, survienne cette paix et la continuité d’une famille.
Je suis en paix avec moi meme
Et François, malgré la douleur de la perte de son père, est aussi en paix avec lui. Il a eut la possibilité de vivre de près les derniers moments près de son papa. Un mois à être à son chevet d’hopital, le voir dépérir et ne plus etre présent. Il a eut tout le temps d’accepter que la fin arrive. De lui dire ce qu’il avait à lui dire. Et de savoir, qu’il ne souffrirait plus lorsqu’il ne serait plus.
Isadora, Annabelle et moi, nous sommes à ses cotés.
Demain, sera le dernier adieu à cet homme discret
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