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s’ouvrir à demain

Posté par Krikri Ma Puce le 12 novembre 2010

Faut il toujours offrir le meilleur de nous pour ne pas avoir à regretter un jour d’avoir passé à coté d’un fait, d’une situation ?

J’écris là, comme ça, suivant l’inspiration qui me vient au bout des doigts, m’interrogeant sur le comment des choses. Et j’avoue que là, je me sens bien étrange devant le drame que vit la famille de mon conjoint.

Je n’ai pas mal et ne je ne suis pas insensible. Je suis touchée par tout ce qui se passe après la mort. À l’écoute sans etre traumatisée, seulement je sens une différence en moi qui se passe et qui éloigne le passé d’une manière définitive.

Cette mort, ouvre la porte à un renouveau. Non pas à cause de cette mort mais par le fait que les gens qui en souffrent, je me dis que la souffrance est assez forte qu’il me faut oublier et enterrer hier pour donner le soutien, la tendresse, l’écoute que ces gens auront besoin, et surtout, que cet homme vivant à mes cotés, les recoivent sans arrière pensée.

Fini en fait de souffrir moi meme pour offrir à celui meme qui jadis à causé bien du mal le pardon muet de cette souffrance engendrée par deux actes qui auraient pu totalement tout détruire. Je ne ferai pas l’étalage de ces méfaits, mais j’exprime surtout que la rancoeur ne sert à rien. Parce qu’elle brime l’etre, autant soi que les autres pour un quelque chose qui ne donne rien en bout de ligne

Pour moi, le bien etre de mes filles a toujours primé, au point de me sacrifier pour leur bonheur. Sans aucun regret. On ne met pas des enfants au monde pour détruire leur vie par égoisme. Surtout quand ce bonheur en grande partie, de leur vie d’enfants, provient d’un père aimant et présent.

Aujourd’hui, ce père, perd son propre père. Il a de la peine. En souffre. Et ça me touche réellement. Je me sens assez forte pour l’aider et rester près de lui pour ne pas faire plus couler le bateau qu’il en faut.

Non je ne parle pas d’amour, mais du reste. De ce qui fait qu’en vieillissant, réalisant que l’amour n’est plus pour nous, qu’on accepte l’innéluctable. Mes filles jusqu’à ce qu’elles soient grandes auront toujours cette première place. Fini de me dire que je passe à coté du bonheur. Il n’existe pas le bonheur. C’est une chimère. Il faut juste savoir tirer du mieux de cette vie bien dure et cruelle et l’accepter telle quelle.

Dès qu’on cesse de rever à l’impossible, la réalité devient plus facile à vivre. Plus gérable et on parvient à surpasser le drame pour en faire quelque chose de bien.

Yves, par la fin de sa vie et sa mort, a apporter sans le savoir, (meme si là, il sait) ce maillon manquant à l’unité d’une famille. En parlant de la nôtre. Libérant les toxines du mal etre pour vivre le présent sans plus réver à l’imaginaire.

Je ne sais pas si ceci est compréhensible pour vous. En ce qui me concerne, cet article illumine ma clairvoyance, la rendant encore plus évidente dans mon esprit.

Quand on accepte les choses telles quelles sont, on ne peut que offrir aux nouvelles portes de s’ouvrir.

 

 

Publié dans -Reflexions, 04-Un peu de moi | 1 Commentaire »

 

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