Ce nouveau virus, le SMS

Depuis quelques temps, je m’interroge sur un virus qui circule librement autour de nous. Où une majorité de gens l’utilise sans se rendre compte de la perversion de ce virus qui à leurs yeux n’en est pas un.

Un virus qui s’incruste dans votre manière d’être, vous amenant à revenir au point de départ de l’humanité.

L’homosapiens, les hommes des cavernes, n’utilisaient pas de mots pour s’exprimer. Parce qu’ils ne savaient pas parler. Par des onomatopées ils parvenaient à se faire comprendre par des sons particuliers à des choses courantes de la vie ainsi que les dessins, des hiéroglyphes. Par ces manières, ils  sont parvenus à devenir plus intelligents.

Et les hommes évoluants, ils sont devenus ce qu’ils sont jusqu’à nos jours. Des hommes qui savent parler et écrire… Évidemment, j’inclue la femme dans le sens du mot hommes. Qu’il n’y ait aucun doute dans mes propos. (sourire amusé)

Enfin, savoir écrire est un large mot. Parce qu’à une certaine époque pas si lointaine, il était encore de mise, pour qu’un élève sache bien écrire, de se voir attribuer soit sur le bout des doigts ou dans la paume de la main, quelques coups de baguette pour avoir mal écrit un mot. Alors imaginez le pauvre enfant, qui de peine et misère, parvenait à ne pas assimiler assez vite ces critères de la bonne écriture. Il devenait un martyre aux sévices corporels.

Sur ce point, les temps ont bien changés. Aujourd’hui, en sortant d’un extrême, infliger une douleur physique, on en est devenu, à tolérer les fautes volontaires pour ne pas trop faire bouillir une marmite très bouillante et sauter dans l’autre extrémité.

Cette marmite étant l’incapacité à démontrer l’urgence de la situation envers le mal écrit des gens. Plus on avance, plus on retourne vers l’arrière en devenant un homosapien qui s’exprime en onomatopée… Mais cette fois, avec des sons de la technologie.

Le SMS est le virus des temps modernes. Plus on l’autorise, plus on abrutie notre monde avec des mots qui n’en sont plus. Des abréviations qui n’en finissent plus au point que ce système devient une lacune pour les gens qui écrivent régulièrement avec cette façon de racourcir les mots.

Un exemple ? Je prends ceux qui ont des cellulaires dites portables en France et cell au Quebec, Ceux surtout qui abusent de ces bébelles et qui écrivent sans cesse en SMS pour économiser les caractères. En plus de vous rendre de plus en plus abruti, ce système récolte votre argent.

Oui le virus vous attrape. Il n’a pas besoin de courir, comme la grippe il vous prend, vous mord et vous empeche de bien réfléchir pour bien écrire. Au contraire, il vous met à l’état de l’homosapien pour parvenir à vous exprimer. Joli progression. Non?

Au lieu d’écrire  « J’ai une dent qui fait mal  » vous écrirez  « G 1 den ki m fè mal »….  Ce sont les onomatopées de l’écriture. Ce qui fera disparaitre d’ici 20 ans celle belle langue si riche, si belle qui depuis des siècles à fait frémir des milliers de gens par le théatre, la chanson, la lecture et etc…

Juste à imaginer ce que pourrait etre une pièce de théatre en SMS…  (je viens de vérifier sur le web pour comprendre ce que ça voulait bien dire  « Short Message Service » dérivé de l’anglais en plus)Je frémis d’horreur!

Non mais de grâce, ouvrez les yeux, reprenez le contrôle de votre intelligence! Ce virus est le cancer de l’intelligence. N’attendez pas qu’il vous réduise à un niveau si bas que la maladie sera quasi incurable. C’est si facile d’assimiler une mauvaise manière d’écrire que ce que vous aurez gagné de peine et misère pour acquérir un très bon français, par ce virus, vous en perdrez toute la notion et pire, un travail valorisant! Une personne qui vous ait chère!

OMG…. Je préfère de loin écrire HO MY GOD! c’est bien plus crédible qu’un OMG manquant de solidité dans l’expression. JTM…. Imaginez votre amour vous dire… JTM. les lettre là! Brrr… Au secours!

Bon allez… assez philosophé sur ce sujet. Meme si je ne suis pas une bolée en écriture, que je fais des fautes, le SMS pour moi c’est non! Comme avoir un cellulaire d’ailleurs. Mais ça, c’est une autre histoire.

Krikri ma puce.

Fin No1(Kritounia)

Je ne m’écroulai pas. Au contraire. Une étrange sensation de force et de paix m’envahirent. Prenant possession de moi. Me donnant courage et force.

Me redressant, souriant à pleine dents avec un regard de satisfaction, j’époussetai mon pantalon qui avait souffert des éclaves de ce cimetière invisible et, en me relevant, je fis le tour du mausolée.

J’effleurai de mes doigts ces bocaux aux liquides visqueux et aux pouvoirs surnaturels. L’un, donnait et l’autre, détruisait. Je caressai de ses doigts devenus les miens, ces murs de pierres. Froid comme la mort. Froid comme… j’aimais.

OUI  j’aimais cet endroit. C’était MA création.

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J’étais enfin redevenue celle que j’étais vraiment.  Cette créature de jadis, lorsqu’un prince des ténèbres, fit de moi, son épouse. Envoûtée, je fûs son alliée, celle qui l’aida dans ses abjects dessins pour assouvir son besoin démesuré de sang jeune et de manger les jeunes filles en puberté et toujours vierge auxquelles il s’abreuvait.

Rien n’était à son épreuve. Devant ce pouvoir immense, il fut de moins en moins nécessaire à mon époux de m’envouter. Ce qui fut le comble de son bonheur! Une femme qui l’aimait pour ce qu’il était. Ne se doutant pas, qu’avec cette nouvelle connaissance, je désirais au fil des années, prendre sa place. Et un jour…Ce qui devait arriver, arriva.

La veuve que je devins, pû à son tour, faire des adeptes et boire le sang des filles pubères et vierges. Tout en venant à charmer des hommes et les envouter comme je l’avais été pour m’aider dans mes quêtes de cette liqueur qui offrait des vertus que peu de gens croyaient.

Abandonnant sans remords cette idiote créature dans l’invisibilité du néant, je sortis de ce mausolée en prenant bien soins de sceller encore une fois sa porte pour que personne ne puisse venir, malgré que cet endroit, était vu que par les gens que je désirais qu’ils voient.

Personne ne remarquera la différence. Parce que ces idiotes de filles, devaient rester en vie pour ne pas que la police s’en mêle. Mais…. Les autres, ça, je pouvais et je me promettais de faire encore des carnages insolubles.

« Parrrole de Krrrrritouuuniaaaa…. Perrrsonne ne saurrra qui je suis rrréellement. » Un rire fort, froid jaillit dans cet amas de pierres vieilles de 100ans avant qu’il ne soit fermer pour un temps indéterminé.

Et là, je pris le rôle que je devais jouer. Celle de cette mère, qui a réussie à vaincre cette abjecte créature pour venir sauver ses filles adorées et les prendre dans ses bras, avec émotions et bonheur.

Oui! Le bonheur d’être enfin un être humain véritable! Ça c’était le but que je m’étais fixé….Le premier bien sur…

FIN