L’impasse pour moi!

Ais je le droit encore de vous déranger? Ais je le droit de ne pas avoir confiance en la vie ? Ais je le droit, de vous dire, combien je ne me sens pas bien dans cette vie ? Ais je le droit d’exprimer à quel point je n’ai plus d’espoir ?

Certains me diront que oui. Que cela me fera du bien. Et etc…. D’autres, au contraire, me diront que non. Que je n’ai pas le droit d’inquieter mes proches. Que je n’ai pas à me plaindre. Que la vie est belle.

Me voici donc dans l’impasse.

Cet impasse où j’aimerais enfin me libérer véritablement, et ce, pas seulement qu’en mots. Mais en faits. C’est lourd à porter cette croix. Comme Jésus, je la traine sans cesse. De plus en plus elle m’écrase. Dieu semble ne pas prendre en considération mon affaiblissement.

En fait, Dieu ce fout de moi! Comme tant d’autres d’ailleurs. Moi, je n’ai plus d’importance dans cet univers. Je suis une larve. Comme tant d’autres.

Non, il n’y a pas que moi! Je ne suis pas concentré que sur mon petit nombril, car depuis longtemps j’aurai passé à trépas. Je suis épuisée au physique et au moral.

Chutttt je sais, je suis négative. Meme si je vois le ciel bleu, les belles couleurs d’automne, je ne suis plus une gamine pour rester aveugle par tant de beauté. Derrière, ce cache un monstre. Ce monstre de vérité qui fait des gens comme moi, des gens sans envergure. Sans importance. Que l’on méprise du regard et que l’on se détourne.

En ce moment, je ne me sens pas très bien. Je fais comme si cela allait comme à l’habitude. Vu que d’Autres souffrent plus que moi. Je n’ai donc pas à me plaindre. Pourtant, j’ai mal.

Je vous laisse, des téléphones à faire pour des rendez vous. A savoir si rendu là j’aurai la capacité de m’y rendre. Je me sens tellement à bout que mes nerfs me tiennent. Mais, jusqu’à quand.

C’est ça vieillir. Avoir des douleurs, des souffrances, des capacités moindre, tout en donnant le change, pour ne pas inquièter personne.

Tu vois maman, je connais la recette maintenant. Tout comme toi, je fais comme si…. Il nous reste bien ça. Faire comme si…

Bibbbb…. J’ai plutot à terminer ce gateau… Peut etre ensuite ces foutus rendez vous. Pour mon bien… Bien sur. Et si mon bien était juste d’avoir moins de problemes à gérer?

Tourloupidou, je vous laisse. Sachant, que je parle toute seule. Que mes salades ne plaisent pas. Seulement, pour l’instant, etre de bon humeur sans gros nuages, c’est du passé pour moi.