Le coté cérébral de notre etre, parvient fort bien à analyser sans culpabiliser, ou presque, à rationaliser ce que nous ne faisons pas en nous disant que nous sommes que des humains. Qu’il n’y a que vingt-quatre dans une journée et que nous ne pouvons etre partout à la fois.
Et personne ne viendra contredire ce que je viens de dire.
Moi là première.
Il est donc naturel, de ne pas répondre systématique aux appels que nous recevons. Ni au courrier et répondre sur le champ à une question posée quand on arrive quelque part où nous sommes attendu. Certes, nous prendrions nos messages sur notre ou nos répondeurs ou boites vocales si vous préférez, et nous regarderions nos courriers autant dans notre boite aux lettres ou nos courriels en jetant un regard de survol et nous ferions par la suite, ce que nous jugerions essentiel. Sauf, si bien entendu, l’un d’eux capterait notre attention. Là, nous la donnerions sans aucune hésitation. Ensuite nous vaquerions à nos occupations. Si bien sur, tout cela n’était pas une urgence à gérer.
Si nous avions un peu de temps, nous viendrions fureter sur le net à lire quelques trucs qui nous feraient nous changer les idées. En nous disant que nous repasserions plus tard pour les commenter. Car après tout, notre temps est précieux.
Ce que nous nous dirions dans l’espoir que les gens comprendraient. Après tout, tout le monde est occupé. N’est-il pas vrai ?
A priori tout cela est véridique. La théorie est sans faille. Elle fonctionne avec logique donc, ne peut pas se tromper. Enfin, c’est que nous croyons.
Cependant, si à l’inverse, nous étions la personne qui attendait une réponse d’un message que nous avions laissez sur un répondeur ou une boite vocale, ou d’un courriel ou courrier normal nous serions là, dans l’attente, qui nous rendrait impatient. Dans l’espoir que nous aurions une réponse dans les plus brefs délais. Nous disant, que c’est la moindre des choses. Meme si nous ne sommes pas toujours aussi vigilent.
Par contre, si nous attendions, trop à notre gout, nous nous demanderions si la personne à bien reçu ce que nous lui avions envoyé. Mais encore là, à bout de patience, nous en viendrions à douter au point que nous penserions qu’elle se fout de nous.
Et qu’en serait-il, si dans notre blogue, site web qu’importe, nous nous apercevions que des gens nous rendent visite, mais ne laissent pas de message ? Nous serions surement en peine, malgré que nous nous dirions en tentant de relativiser, qu’on ne peut pas écrire partout où l’on passe. Que l’on a une vie à vivre et que tous, survolent les blogues sans laisser de commentaires.
MAIS…. Notre coeur lui, se serrerait. Aurait une sensation que ce que nous faisons, ne vaut vraiment pas la peine. Que les gens se foutent de laisser des commentaires. Tout comme nous, quand nous passons sans laisser de traces de notre passage.
Est-ce que ceci, nous aidera à répondre un peu plus ? Je ne crois pas. Il nous fera peut etre sourire, tout au plus approuver de la tete, mais, pas de là à nous faire une remise en question. À changer nos habitudes. D’ailleurs, ce n’est pas crucial. Ce n’est qu’un blog, qu’un site web. Pas le geste qui pourrait nous sauver la vie.
Alors, respirons et disons nous….à une prochaine fois!