Je ne sais trop quoi dire.

Là, je me sens vide. Surtout épuisée. Je regarde cette page blanche, cette fenetre de bloc note à fond blanc, et je tente de gribouiller cette page de caractères foncés, Tentant de faire une suite logique à chaque effet que j’ajoute.

Je suis dubitative. Je m’arrête en regardant ‘mon oeuvre’ et je doute très fort. Que l’envie de tout effacer me chatouille les doigts. Je me sens vraiment maladroite à faire aller mes doigts sur ce clavier, qui me sert de plume, de crayon,qu’importe,  me disant il faut que ça grouille, que ça donne plus de vie. Mais voilà, je sens que je me mouille davantage dans le ridicule.

Alors, je cherche un peu plus dans le creu de ma cervelle. Enfin, ce qu’il y en a en ce début de journée et je fouille loin dans les profondeur de celle ci, presqu’aussi vide qu’une concerve vide, pour revenir à la surface avec rien. Ou si peu, que je fais la grimace en voyant mon manque flagrant d’imagination. Une vraie nouille que je suis.

Je soupire, baisse les mains et ferme les yeux, collant mon dos au dossier de la chaise sur laquelle je suis assise. Pourquoi ne pas retourner au dodo. Tout le monde dort. Soudain, mon ventre gargouille. Faisant des sons et des sensations, qui me laissent le doutes sur les raisons. La faim ou ce gros intestin ?

Mais voilà, tout ça s’arrete et je reste là, encore, devant l’écran, les yeux brulants de fatigue… avec un sourire aux lèvres. Pourquoi?

Parce que mine de rien,  mot après mot, j’ai écris quelque chose de potable. Réalisant que malgré l’embrouille de mon cerveau, je suis parvenue à pondre cet article. D’ailleurs si vous etes assez observateurs/trices, vous allez constater, que dans cette suite de mots qui vous semblent étranges, je suis parvenue à vous y inclure un son qui revient assez souvent. En espérant que vous n’êtes pas des endouilles et que vous trouverez assez rapidement.

Pendant ce temps, la grenouille que je suis, va retourner sur son nénuphar de couleur rouille.

Je sais, ce n’est pas hyper dramatique. Voire quelque peu idiot. Mais, oui ma tete était dans les nuages. Véritablement perturbée par le brouillard qui s’y trouvait et qui s’y trouve encore.

Ce n’est pas pour rien que j’ai choisi Carmina Burana!

Krikri ma Puce.