Envie de dire

Ce matin j’ai envie d’écrire. D’une manière brusque allez vous dire, mais d’une manière salvatrice. J’ai besoin d’exprimer ce qui m’étouffe et me confine dans un sentiment néfaste. Celui de me sentir un jouet avec lequel on tire les ficelles ou fait rouler les roues dans le sens que l’on veut.

JE NE SUIS PAS un jouet.

A moi de dire non et de fermer cette porte. De ne pas revenir en arrière. De cesser de penser et d’imaginer mille et un scénarios qui n’ont plus aucune valeur. Je ne crois plus en hier. Il n’a plus de sens. Si ce n’est que de me faire du mal.

Il me faut regarder devant. Batir meme si ça aussi ce n’est pas rose. Loin de là. Ça aussi ce sont misères et difficultés. Rien de beau à l’horizon. Seulement ÇA c’est la réalité.

Et mes filles sont la source meme de mon existance. J’ai sacrifié bien des choses pour elles et jamais je ne regretterai. On est pas maman pour notre égoisme. Mais bien pour donner un sens à la vie. Sinon à quoi bon naitre si ce n’est que de ne rien laisser derrière nous ?

Par mes filles, encore une fois je me relèverai. Je regarderai vers l’avant parvenant un jour à ne plus chercher ce quelque chose qui me manque tant. La tendresse d’un homme. Elle n’existe pas.

Ne vous en faites pas. Mes poèmes sont durs, méchants envers les hommes mais je ne suis pas aigris au point de ne pas etre amicale. Des Poèmes sont les fleurs fanées de nos émotions et idées. On les crés pour abandonner ce qui nous emprisent dans des sentiments dévastateurs.

Je vous dirai meme, que parvenir à nouveau à écrire, me fait un grand bien. JE SENS que je vais réussir. Que la pente aride, ardue, je la vaincrai. Juste garder espoir et persévérance. Ne pas abandonner.

Merci a vous tous de me lire et de me laisser quelques commentaires. Ici de là ça me réchauffe. Et surtout, MERCI de votre visite.

Krikri Ma Puce.

En dedans

Je suis brisée, en dedans
Ça ne parait pas, mais, mon coeur
Est mort de tant de douleurs
Qui m’empoisonnent le sang
Je suis éteinte, en dedans
J’ai perdu l’étincelle
Qui éclaire la foi du vivant
Qui donne des ailes

Je suis en colère en dedans
Mes veines bouillonnant
Par l’envie de tout détruire
Et de vous maudire

Oui je suis morte, en dedans
Morte de vos mensonges
Qui perpétuellement me rongent
Jusqu’au coeur, jusqu’aux dents

Oui Oui ET OUI, en dedans
Ma foi en l’humain en l’amour
On disparus pour toujours
Tout ça parce que, je suis morte en dedans.

Juste…

Comme je voudrais crier hurler
tout ce mal qui me ronge
Qui me colle au mur de ma lucidé
Froide et laide comme les mensonges

Les mensonges des hommes
Pourissant comme des pommes
Trainant au sol de mon coeur
Me retenant d’exprimer cette douleur

Je voudrais juste que cesse cette souffrance
Tourner cette page de cette histoire
Accepter qu’il n’y a plus d’espérance
Sans sombrer dans le désespoir

Cesser de chercher où est l’erreur
Cesser d’avoir peur
Cesser de souffrir inutilement
Cesser simplement d’exister

Etre que cette mère
Oubliant cette femme éphémère
Qui trop souvent a bu la mer
Pour encore croire sans être amère.

Juste, parvenir à sourire aux feuilles qui tombent
Sourire à un petit enfant qui coure
Sourire à un vieillard qui me sourit
Sourire aux chants des oiseaux
Juste…. Vivre, sans rien attendre des hommes
Car leurs mots pourrissent toujours comme des pommes.

Gardant la tete haute.

La rage au coeur
Les larmes aux yeux
L’amour sous terre
L’espoir envolé

Plus rien n’est beau
Je suis morte en dedans
Je vis que par procuration
Depuis, je respire que pour elles

Il n’y a que douleur
Que noire colère
Je suis enmuré dans mon propre coeur
je souffre tant, je veux aller sous terre

Il m’a jeté telle une vieille chaussure
Sans rien me dire, il a disparu
À froid, il a ouvert cette blessure
Mettant mon âme à nu

J’ai beau m’accrocher
Il a tout aspirer
Avec lui il a emporté
Le sens du verbe aimer
Ce qu’il y avait de plus beau
Tous ses je t’aime, tous ses mots
Étaient qu’un vil scénario
En disparaissant, il a créé cet océan de maux

Je n’en peux plus
Je suis a bout
Au secours..,
Dire qu’il ni a pas que ça!

Je me nois en silence
Gardant la tete haute.

Je dis NON!

Je vous déteste vous les hommes
Vous prenez vous abusez en riant
vous foutant du mal que vous procurez
Nous abandonnant après usage.

Vous dites nous aimer, mais
NON! Vous jouez avec nous
Vous ne savez pas ce qu’est aimer
NON! Vous ne savez pas

Égoiste que vous etes
Ne pensant qu’à votre plaisir
Vos sales désirs
En vous jouant merveilleusement de nous

Le meme scénario se répète inlassablement
Tentant encore et encore d’espérer
De croire que cette fois, c’est le bon
Mais non, pauvre conne que nous sommes
Encore nous avons voulu croire….en vain

Cette fois pourtant, Moi, ça m’a tué
Je n’arrive plus à nager jusqu’au rivage
Je suis épuisée en dedans
J’étouffe par toutes ces douleurs

Je sais que plus jamais
Je sais que ce n’est pas pour moi
Je sais, Oui Maintenant je sais
Aimer, les hommes ne connaissent pas.

Maintenant, juste respirer
Pour elles, pour ne pas les faire souffrir
C’est bien tout ce qu’il me reste
La raison qui me garde la tete hors de l’eau

Nager et encore nager
Malgré la douleur, malgré la fin
La fin de la foi et de l’espoir
Plus jamais je ne croirai en l’amour

Cet amour là c’est le pire mensonge
Jusqu’au sang il vous ronge
Mais là c’est assez! Terminé
Meme si ça fait mal. TERMINÉ
Je dis NON! NON et non….